Attirer le chaland en proposant la nuit, le vent, la boue… faut oser mais le pari est réussi ! Le Ménestrail affiche chaque année complet et c’est tant mieux !
Je n’étais jamais allé du côté de Montcontour malgré les invitations annuelles de claude Salmon. Cette année, sans les cross hivernaux au programme, la voie était plus libre. Alors je me suis laissé tenter, d’abord pour le 54 kil puis par le grand défi : 33kil le samedi à 17h et 54 kil le dimanche.
L’objectif est d’enchaîner deux jours et prendre des infos pour les échéances de 2016, sur des formats plus longs.
Etape 1 : Samedi soir avec le 33kil/1000D+ de la Cambrousse. Cela part assez vite dans les rues de la ville, mais rapidement je me retrouve dans le groupe de tête.
Choix 1 : ralentir.
Choix 2 : faire ma course en gérant et voir…
Nous empruntons la seconde partie du lendemain. Le parcours est exigeant et alterne des zones mono traces peu courables avec de larges pistes. J’y prends vraiment du plaisir et ce long périple seul dans la nuit, en tête, me procure un état de bien-être incroyable.
Au final, le choix 2 était le bon puisque je m’impose. Derrière arrive rapidement (à 5′), Philippe Kerbaol puis 2′ plus tard Stef Vetil. La partie est loin d’être gagnée pour le défi mais cette victoire donne déjà une satisfaction sur le WE.
Une nuit courte en fourgon, puis démarrage le lendemain à 6h.
Etape 2 : Les jambes sont bonnes et la première boucle de 24 kil autour du Mont Bel Air est plaisante. Je remonte tranquillement le peloton et malgré quelques tensions (comme la veille), je ne suis pas inquiet. Je passe dans le gymnase vers la 20ème position avec 1’05 de retard sur Philippe . Il ne reste plus qu’à faire la boucle de hier soir… plus que ou encore !.. selon le degré de forme 😉
Rapidement à la sortie de Montcontour, mes douleurs au dos reviennent et me collent sans foulées, sans appuis. çà se complique. Kil 60, je retombe dans mes problématiques du moment… je stoppe !
Dommage car cette course est belle et j’avais à coeur de terminer ce challenge. Le cadre est posé une nouvelle fois. Comme à chaque fois, dans l’instant on se dit que c’est compliqué et qu’il faut arrêter de rêver à l’ultra. Puis le temps passant, on revient à ce que l’on aime et l’on se dit que ce n’est pas une fatalité.
Alors non, ce n’est pas une fatalité et j’irai relever le prochain défi…